Pour établir une
bonne relation avec
autrui, il est indispensable
de développer l’empathie.
Cette formidable faculté humaine se définit concrètement comme la
capacité à se mettre à la place de l’autre pour
sentir et comprendre
ses émotions.
Avec l’empathie, vous vous efforcez d’appréhender les choses comme l’autre, comme si vous étiez à l’intérieur de lui, de vivre émotionnellement la situation exactement telle qu’il la vit, d’adopter son point de vue.
Sa principale application est donc de vous permettre d’expliquer les réactions et comportement d’une autre personne, dont vous n’êtes pas proche affectivement, et d’éviter de porter un jugement erroné.
Les avantages de l’empathie dans une relation
L’avantage est double : vous êtes plus facilement en mesure d’identifier les bons
arguments à avancer pour l’influencer dans une direction positive au sein de
votre relation, pour l’aider… et en même temps, vous lui montrez votre intérêt
et votre respect pour ses opinions et états d’âme de manière à renforcer sa confiance et son
estime à votre
égard.
L’incapacité à éprouver de l’empathie est généralement symptôme d’une pathologie. Certaines personnes atteintes d’autisme, notamment, montrent une absence totale d’empathie.
Mais pour la plupart des personnes, cette capacité est innée. Le degré et la manière de l’exprimer diffèrent, bien entendu, d’un individu à l’autre.
La frontière entre l’empathie et la compassion.
En étant ainsi
empathique, en ayant
une représentation mentale précise
de ce que ressent l’autre, vous pouvez
être touché. C’est
cela faire preuve de
compassion. L’homme est
également doté de la
capacité à être
sensible à la
douleur ou à la souffrance de
l’autre personne.
Lorsque vous compatissez, vous ne réagissez pas comme si vous étiez à sa place, mais vous souffrez avec elle, parce que sa douleur trouve un écho en vous, parce que ce que vous voyez chez elle suscite une émotion en vous.
Entre l’empathie et la compassion, la première consiste à essayer de comprendre l’autre dans des contextes positifs comme négatifs, tout en restant détaché émotionnellement, tandis que la seconde implique l’émotion et n’existe que face à la souffrance.
Enfin, selon les préceptes de la philosophie bouddhiste, avoir de la compassion pour autrui consiste aussi à lui souhaiter du bien. Pour l’homme, la compassion va souvent à l’encontre de son réflexe naturel qui est de fuir la souffrance, autant la sienne que celle des autres.
Attention donc à
l’excès de compassion car l’accumulation de
toutes ces souffrances émotionnelles peut
finir par vous
affecter durement.
Par: Sarah Miller
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